Décrypter la surface de plancher des constructions (SPC)
Depuis le premier mars 2012, la surface de plancher des constructions (SPC) est la nouvelle unité de calcul des surfaces de constructions. La SPC est utilisée pour les demandes de permis de construire et les autorisations d’urbanisme : un projet de construction s’inscrit toujours dans un cadre réglementaire qu’il convient de respecter.
autorisation de l’administration recours à un architecte simplifier le calcul des surfacesComment calculer la surface de plancher d’une maison ?
surface de plancher nu intérieur des façades au-dessus des plinthesNe sont pas comptabilisés les combles non aménageables, les garages destinés au stationnement de véhicules (voitures, motos, vélos) ou les embrasures des portes et des fenêtres donnant sur l’extérieur. À l’inverse, tous les niveaux sont pris en compte, quel que soit le matériau utilisé pour le plancher. Ainsi votre cave, même si le sol est en terre battue, sera comptabilisée.
Concrètement, la mise en place de la surface de plancher a induit deux changements importants : les mesures sont faites depuis l’intérieur des murs de façade et certaines surfaces comme le sous-sol ne sont plus déduites.
À quoi sert le calcul de la surface de plancher ?
surface de plancher emprise au sol la configuration des constructions dans le calcul de la surface.Les deux notions peuvent être utilisées séparément ou en complément selon les problématiques soulevées mais en deux mots, la SPC et l’emprise au sol permettent de savoir si votre projet de construction doit faire l’objet d’un permis de construire ou d’une déclaration préalable ou encore si le recours à un architecte est indispensable.
À savoir : la surface de plancher maximale constructible devait être définie par un COS (Coefficient d’Occupation des Sols) qui a été supprimé par la loi ALUR (Loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové), excepté pour l’application des POS (Plan d’occupation des sols). Ce sont désormais les PLU (Plans Locaux d’Urbanisme) qui prennent le relais : les communes doivent donc prévoir de les réviser ou compléter pour proposer de nouvelles règles d’urbanisme. La suppression des COS n’est donc pas synonyme d’une liberté totale dans les caractéristiques de la construction : les règles du PLU fixent d’autres règles limitatives.
Dans tous les cas, vous n’êtes pas seul avec votre projet de construction. Les professionnels qui vous accompagnent savent vous traduire et vous expliquer l’utilité des différentes normes et l’impact de leur évolution sur votre future maison !